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Accessibilité aux services en échographie pour tous les Québécois : Le ministre de la Santé ne répond pas à la dernière proposition des radiologistes
À deux jours de l'entrée en vigueur du règlement consacrant l'abolition des frais accessoires, l'Association des radiologistes du Québec s'inquiète de voir piétiner la négociation sur le dossier de l'échographie.
MONTRÉAL, le 24 janv. 2017 /CNW Telbec/ - À deux jours de l'entrée en vigueur du règlement consacrant l'abolition des frais accessoires, l'Association des radiologistes du Québec (ARQ) s'inquiète de voir piétiner la négociation sur le dossier de l'échographie. Alors que l'ARQ s'est investie pleinement pour en arriver à une entente négociée, ses représentants, ainsi que ceux de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, qui négocient au nom des radiologistes, sont toujours en attente d'une réponse du ministre de la Santé, monsieur Gaétan Barrette, à une proposition qui lui a été faite jeudi dernier.
« Le ministre de la Santé profite de toutes les tribunes publiques pour nous traîner dans la boue et nous accuser de prendre la population en otage, mais il n'a même pas daigné répondre à notre dernière proposition », a déploré Dr Vincent Oliva, président de l'ARQ.
Rappelons que les radiologistes sont favorables à la couverture publique des examens d'échographie en cliniques médicales de radiologie. Dans une lettre ouverte publiée la semaine dernière, l'ARQ faisait part de ses craintes quant à l'effet « Boxing Day » qu'aura l'introduction d'une gratuité précipitée, sans mesures de transition, sur la demande en échographie et sur la capacité des cliniques médicales de radiologie à y répondre. Elle exposait la solution préconisée par les radiologistes pour accroître véritablement l'accessibilité aux examens échographiques pour tous les Québécois et en venir à un règlement rapide dans ce dossier.
Dans l'intervalle, les radiologistes redoublent d'efforts dans les centres hospitaliers pour accroître le nombre d'échographies, à l'intérieur du cadre mis à leur disposition. Ils priorisent d'ailleurs les cas les plus urgents, notamment les échographies mammaires, ce qui permet de traiter les patients dans un délai rapide. À ce propos, l'ARQ s'inquiète de voir émerger dans les médias des cas de femmes qui disent ne pas pouvoir avoir de rendez-vous pour des échographies mammaires considérées comme urgentes. Les patientes en attente d'une échographie peuvent se rendre dans un des nombreux Centres de référence pour investigation désignés (CRID), qui se trouvent dans plusieurs hôpitaux du Québec, où elles sont traitées en priorité puisque les délais d'attente varient, de manière générale, autour de deux semaines. Elles peuvent même connaître les délais d'attente en se rendant sur le site du MSSS et en vérifiant auprès du CRID le plus proche de chez elles.
« Il est de la responsabilité du ministre et du Gouvernement de déployer les meilleures mesures pour accroître l'accès aux examens échographiques en favorisant une offre qui émane tant du réseau public que des cliniques médicales de radiologie qui viennent en renfort. L'ARQ invite une nouvelle fois le ministre de la Santé à faire preuve de bonne foi et à régler une bonne fois pour toutes un dossier qui devrait l'être depuis longtemps », a conclu Dr Oliva.
À propos de l'Association des radiologistes du Québec (ARQ)
En sa qualité de représentant de la profession au Québec, l'ARQ représente près de 650 radiologistes qui prodiguent quotidiennement des services d'imagerie médicale sécuritaires, efficaces et de grande qualité à la population du Québec tant par le biais des techniques d'imagerie à visée diagnostique et thérapeutique. À ce titre, les radiologistes font partie intégrante de l'équipe de soins de santé.